Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

département des hauts de seine - Page 14

  • ISABELLE DEBRE CONSEILLERE DEPARTEMENTALE DE VANVES VOTERA POUR LA FUSION DU 92 AVEC LE 78

    Isabelle Debré Vice Présidente  et représentante du canton de Clamart/Vanves devrait vivre ce matin au Conseil Départemental  (CD) des Hauts de Seine (92), une séance historique. Le CD92  demandera au gouvernement d’accélérer sa fusion  avec  le département des Yvelines en votant cette délibération :  «Le Conseil départemental des Hauts-de-Seine demande au Gouvernement de prononcer le regroupement de ce Département et du Département des Yvelines en une seule collectivité départementale. Le CD 92 souhaite que le Gouvernement approuve ce regroupement dans les plus brefs délais et en tout état de cause avant le 1er janvier 2018 ». Puis l’ensemble des élus des CD78 et 92 se retrouveront à Nanterre pour un déjeuner et leurs présidents, Patrick Devedjian et Pierre Bédier tiendront une conférence de presse en début d’après midi .

    Ils expliqueront que «depuis deux ans nos collectivités ont engagé une politique volontaire de renforcement de leur politique de coopérations, qu’elle s’est, en particulier, traduite par la création le 5 février 2016 d’un  établissement public interdépartemental Yvelines / Hauts-de-Seine ». Que  l’article L. 3114-1 du code général des collectivités territoriales prévoit que le regroupement de deux départements existants peut être décidé par décret en Conseil d’Etat dès lors que ces deux départements appartiennent à la même région, leurs territoires forment un ensemble d’un seul tenant  et que la demande de regroupement est inscrite à l’ordre du jour des Conseils départementaux à l’initiative d’au moins 10% des membres de chacun des Conseils départementaux concernés. Ce qui a été fait par un courrier signé par 35 conseillers départementaux sur 45, l’opposition et 2 non inscrits ne l’ayant pas signé. Enfin,  La  délibération concernée doit être adoptée de façon concordante par les deux assemblées départementales à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés ».

    « Ce regroupement est d’ores et déjà effectif d’un point de vue spatial avec la longue frontière commune à nos deux Départements et les nombreuses infrastructures de transport qui les relient. Il n’est pas sans racine historique, nos deux territoires ayant déjà été associés étroitement dans le cadre du département de la Seine-et-Oise dont ils étaient, en tout ou partie, les composantes entre la Révolution française et 1968. Mais c’est tournés vers l’avenir que nous pensons qu’il offrirait des perspectives renforcées d’attractivité, de croissance et de création d’emplois, dans le cadre de l’aménagement du territoire équilibré dont nos deux collectivités ont fait le choix et que caractérisent la qualité de nos équipements publics, de nos espaces naturels et une forte densité culturelle» indiqueront P.Devedjian et P.Bédier en expliquant que ce regroupement  leur semble pleinement cohérent avec les objectifs de la politique nationale : « Il s’inscrit pleinement au service et dans la perspective de la constitution d’une métropole capitale puissante et équilibrée. Le regroupement de ses départements serait aussi pleinement cohérent avec l’objectif affiché par le Gouvernement de diminuer le nombre des départements sans les supprimer, afin de garantir la qualité d’un service public de proximité dans des domaines aussi essentiels que l’éducation, la solidarité territoriale et la solidarité sociale ».

    Malgré la cohésion de la majorité départementale, quelques uns des conseillers départementaux sont loin d’être aussi enthousiaste, mais en off :  «C’est une connerie !», «je ne vois pas pourquoi il fait cela», «veut il laisser sa marque dans l’histoire ». L’objectif est évident : contrer d’une manière ou d’une autre le prjet de Macron de supprimer les départements dans les grandes métropoles comme c’est le cas pour le Grand Lyon où le Rhône ne rassemble plus que les cantons ruraux et non plus Urbains. Si c’est le cas pour les trois départements de la petite couronne, beaucoup de questions se poseront sur les transferts de compétence du département : « Qui assumera les politiques départementales ? A quel rythme s’effectueront ces transferts ?  Qui fera quoi entre les territoires, La MGP ? La Région ? Que deviendront les élus départementaux ?   Qui aura la compétence première du département qui est le social et la solidarité ?»   

  • DES PRIVILEGIES A VANVES ONT DECOUVERT LA CITE MUSICALE AVANT SON INAUGURATION SAMEDI

    Quelques uns des professeurs et des élèves du conservatoire de musique de Vanves ont visité ces derniers jours  la Seine Musicale à l’occasion de journées portes ouvertes aux musiques amateurs, qui sera inaugurée ce week-end en présence sûrement d’élus et de personnalités vanvéens. Tous ceux qui l’ont découvert en avant première sont ressortis de leur visite quelques peu « soufflés » comme l’a exprimé l’un d’entre eux.

    Ils se sont retrouvés sur un parvis immense avec son écran géant leds de 800à m2 où est projeté en accéléré un film sur sa construction, avant d’entrer par des portes monumentales en verre. Une rue intérieure  dessert des magasins, des restaurants avec les accès à la grande Seine de 4000 à 6000 places, à l’auditorium de 1150 places, situé dans le globe avec en dessous, le foyer, des studios d’enregistrements,  jusqu’à la terrasse donnant sur la pointe aval avec cette vue magnifique sur Sévres et Boulogne. Un bâtiment à dominante béton, qui  cache en fait une grande technicité. Et qui a nécessité  « de grandes précautions acoustiques : Ainsi  deux acousticiens renommés ont été  chargés de concevoir une coque en béton de plusieurs épaisseurs hermétique au son et de sélectionner les matériaux susceptibles d’assurer une qualité sonore.

    La grande salle de 6000 places qui bénéficie d’une flexibilité d’usage hors du commun est impressionnante : 40 m entre le dernier siége tout en haut et la scène avec des scènes latérales pour stocker des décors.  Il parait que ce sera « la seule salle en France capable de proposer jusqu’à six spectacles en 48 heures, grâce à ses gradins rétractables dans sa partie inférieure et à son espace scénique entièrement mobile et évolutif ». La visite se poursuit  dans ce globe avec sa coque en bois stressée dont le visiteur peut faire un  tour intérieur avec des vues impressionnantes sur l’environnement, comme ce grand voile revêtu de plus de 1000 m2 de panneaux solaires qui suivront le soleil dans sa course :  « L’œuf abritant l’auditorium représentait également un véritable défi en soi.  La coque en béton a été recouverte d’une résille en bois à double assise autonome conçue par l’allemand Hess, qui supporte une structure vitrée. La charpente bois a été posée par couronnes du bas vers le haut tandis que le vitrage a été mis en œuvre du haut vers le bas, pour créer un « parapluie » étanche » expliquait l’un des guides de cette visite. A l’intérieur de l’oeuf un Auditorium de 1 100 places, dédié à la musique classique et contemporain, au design visant à créer un sentiment d’intimité visuelle et acoustique, partagée, avec un plafond étonnant en forme de vague. Tout au long de cette visite, l’œil attentif du visiteur remarque ses rampes avec une plaque en braille au bout indiquant l’étage, ou ses petites prototcactiles au sol pour guider les mal voyants, car le bâtiment a le Label Haute Qualité d’Usage délivré par le CRIDEV (Centre de Recherche pour l’Intégration des Différences dans les Espaces de Vie).

     « Un grand navire va lever l’ancre » constatait dans la revue des Hauts de Seine, Jean Luc Choplin, président du Comité de programme de STS Evénements à la Seine Musicale, qui  souhaite « permettre à toutes les musiques de sonner ensemble. De Haendel à Hendrix : de la musique classique, de la musique pop, électro, de jazz, du rock. Mon ambition, c’est aussi de faire de ce lieu une destination, un endroit où l’on va parce que l’on est certain que l’on va y trouver quelque chose, des concerts, des spectacles, mais aussi des expositions, des installations de plasticiens, des installations sonores »…  « Il s’agit d’en faire un lieu de destination et pas seulement un lieu de concerts »

  • L’IMAGE DU JOUR A VANVES ET AILLEURS : ISABELLE DEBRE DEFEND LA FUSION 92-78

    Isabelle Debré est intervenu lors du débat organisé au Conseil Départemental non pas sur une fusion possible entre les Hauts de Seine et Les Yvelines mais sur l’amorce d’un processus de rapprochement. Il commence par la mise en place d’outils avec cet établissement public de coopération interdépartemental : « Avec beaucoup de nos collègues sénateurs, nous avons fait le même constat que le groupe PC mais, en revanche, nous n’avons pas les mêmes solutions ! Le constat était le nombre de strates, avec la Région, le Conseil de Métropole, lles conseils départementaux, les territoires et les communes…c’est invraisemblable. On a un président de la République qui nous avait promis de faire disparaître les départements et lorsqu’il a fait ses vœux devant le bureau du Sénat, et de l’Assemblée Nationale, il a dit vouloir augmenter les compétences des conseils départementaux. Comment voulez-vous que l’on s’y retrouve, nous les parlementaires lorsque nous avons à voter une loi » a-t-elle expliqué considérant que passer tout d’abord par la création d’un établissement public de Coopération Interdépartemental est un bon choix. « Aujourd’hui, tout ce qui va vers la mutualisation, la rationalisaton des coûts va dans le bon sens ».